L'association est régulièrement contactée pour qu'elle prenne en charge le chat d'une personne qui entre en maison de retraite ou qui vient de décéder.
Or, l'animal de compagnie revient aux descendants ou ascendants, héritiers de la personne concernée, au même titre que les biens matériels. Les enfants ou les parents, puis le cercle familial, ont donc le devoir d'assumer, ne serait-ce que par respect envers la personne concernée.
En outre, la plupart du temps, il s'agit de chats âgés. Or les adoptants veulent surtout des chats jeunes et il est difficile pour l'association de les faire adopter. L'association n'est pas un organisme de retraite pour chats âgés.
Enfin, une entrée en maison de retraite s'anticipe et se prépare, et il est tout aussi indispensable de chercher des solutions pour l'animal, au sein de la famille et des relations amicales, bien avant la date fatidique.
Voici ce que dit la loi :
Depuis 2015, le Code Civil stipule que "les animaux sont des êtres vivants doués de sensibilité". Pour autant, ils demeurent soumis au régime des biens meubles en cas de décès de leur maître. Cela signifie qu'ils seront "partagés" entre les héritiers, au même titre que les biens personnels (meubles, bijoux, voiture, etc ...). Par conséquent, ce sont généralement les enfants qui héritent des animaux. Mais cela peut être l'un ou l'autre membre de la famille,notamment ceux qui sont les plus proches dans la ligne successorale.
Quant au rôle de l'association, il est défini dans l'article 2 de ses statuts, que voici :
Article 2 : Buts .
Cette association a pour but d’améliorer l’état sanitaire des chats errants et de lutter contre leur prolifération en les faisant stériliser avant de les relâcher sur leur lieu de vie s’il s’agit de sauvageons, ou de les proposer à l’adoption , moyennant une participation financière forfaitaire dont le montant est fixé lors de l’Assemblée Générale , s’il s’agit de chats sociables.
Cela n'empêche pas l'association d'accueillir le chat d'une personne décédée ou entrant en maison de retraite, mais ce n'est pas l'association qui est prioritaire
pour ce type d'accueil. Cela se fait cependant, mais dans certaines conditions, définies au cas par cas, via la boîte mail de l'association, mais en aucun cas ça ne peut se faire du jour au
lendemain.
Je suis enceinte, je dois me séparer de mon chat. Pourquoi ?
La grossesse n'est pas un motif d'abandon, même si la personne n'est pas immunisée contre la toxoplasmose.
Voir la page concernée, chapitre "Bon à savoir".
De même, une naissance n'est pas un motif d'abandon de son chat.
Certes, l'arrivée d'un enfant est susceptible de stresser le chat, mais, avant d'envisager le pire, il faut chercher des solutions douces : diffuseur de phéromones, pipettes anti-stress par exemple.
Certes, les chats ne sont pas tous aussi "faciles" les uns que les autres, puisque chacun, comme les humains, a son caractère et sa "personnalité".
C'est aux parents qu'il revient d'établir des règles si nécessaire. Il peut s'agir d'empêcher l'accès à la chambre du bébé par exemple, et, bien sûr, il est indispensable d'éduquer l'enfant, dès son plus jeune âge, au respect du chat qui ne doit pas être considéré par l'enfant comme un jouet dont il pourrait faire ce qu'il veut quand il veut, mais comme un être sensible qui, comme lui, a ses humeurs.
En cas de difficultés insurmontables c'est d'abord auprès de la famille proche ou moins proche, puis auprès des amis, proches ou moins proches, qu'il faut trouver une solution.
Je suis allergique, je dois me séparer de mon chat. Avez-vous passer les tests ? Est-ce bien au chat que vous êtes allergique ? Avez-vous tenté la désensibilisation ?
Ici aussi, avant d'envisager le pire, il faut tenter des solutions douces. Il existe des produits qui diminuent
nettement le caractère allergène du chat.
http://www.parallerg.com/allergique-aux-chats-et-rongeurs-biolife-lotion.html
Je déménage, je me sépare de mon chat. Pourquoi ?
Un chat est tout à fait en mesure de suivre ses maîtres, même s'ils passent d'une maison à un appartement. Là encore il faut envisager des solutions douces.
Nous divorçons, aucun des deux ne veut du chat.
Vraiment ? Le chat est un membre de votre famille à part entière. Vous viendrait-il à l'esprit de déclarer : " Nous divorçons, aucun des deux ne veut des enfants" ?
Nos parents viennent de décéder, nous ne voulons pas de leur chat.
Vraiment ? Sans doute ne voulez-vous pas de l'héritage non plus ?
Bref, la plupart des motifs d'abandon sont des prétextes que l'association désapprouve. D'ailleurs, ceux qui adoptent auprès de l'association signent un contrat qui stipule qu'ils adoptent le chat pour toute la vie du chat ("Tu es responsable pour toujours de ce que tu as apprivoisé" dit le renard au Petit Prince) parce que ce n'est pas un objet dont on se sépare quand on en a assez ou quand il devient gênant, pour une raison ou une autre, comme on se séparerait d'un bibelot.
Il nous est absolument impossible de faire face à toutes les demandes de prises en charge, faute de place et faute d'adoptants assez nombreux. Il est clair, pour toute personne investie dans la protection féline, que l'offre est et sera bien supérieure à la demande. Malheureusement de très nombreux particuliers laissent leurs chats avoir des portées sans avoir, auparavant, des adoptants pour les chatons à naître, ce qui est complètement irresponsable puisque cela équivaut à mettre la charrue avant les boeufs. Bien souvent cela se termine donc par une distribution gratuite des pauvres chatons, en toute illégalité puisqu'ils ne sont pas identifiés et sans trop se soucier de la fiabilité des adoptants. Résultat : des abandons en grande quantité.
Quatre bonnes raisons d’adopter un chat adulte auprès de notre association.
1.Son caractère est connu.
Les bénévoles peuvent vous parler précisément de son tempérament et de son comportement. Vous saurez ainsi si le chat correspond à ce que vous attendez de lui.
2. Les conditions sont avantageuses.
En effet, pour une participation forfaitaire (80 € pour un chaton, 100 € pour un adulte) aux frais vétérinaires encourus par l’association, vous avez un chaton identifié et déparasité et un
adulte testé, stérilisé et identifié.
Il est bien sûr plus avantageux d'adopter un adulte puisque les frais de stérilisation du chaton sont à la charge de l'adoptant.
3. Vous vous engagez en fonction de votre âge.
Si vous avez 65 ans ou plus, il est plus raisonnable d’adopter un adulte sachant que l’espérance de vie du chat est de 15 ans environ.
4. Vous faites 2 bonnes actions.
Vous lui offrez une seconde chance et vous offrez une place au suivant sur la liste d’attente