Compte-rendu de l'AG du 3 février 2024.

I. Nouveau local et nouvelle adresse postale.

 

Les chats se trouvent depuis mai dernier dans notre nouveau local. Avant de les y installer, nous avons dû entreprendre quelques travaux qui ont été sources de frais supplémentaires bien sûr : pose d'un évier à la place d'un lavabo ; remise en eau froide de la douche afin de pouvoir rincer les bacs à litière ; changement de la serrure de la porte d'entrée. (656,72 €).

 

D'autre part, toutes les bénévoles étant plus ou moins âgées et plus ou moins mal en point, nous avons dû prendre un déménageur. (410,39 €).

 

Comme toujours, nous resterons aussi discrètes que possible concernant ce lieu car, par le passé, nous avions eu la naïveté de publier notre ancienne adresse et des "humains bien courageux" venaient abandonner leur chat sur notre paillasson, ce qui était ingérable pour nous, pour 2 raisons au moins :

 

1.      Nos locaux sont souvent complets.

 

2.      Nous ne pouvons pas y faire entrer un chat sans qu'il soit passé chez le vétérinaire.

 

Par ailleurs, toutes les associations ayant quitté la Cité Allende, notre adresse postale est désormais celle qui est mentionnée en haut de page.

 

II. La Taxe d'Habitation.

 

L'an dernier le FISC nous a réclamé 868 € de taxe d'habitation alors que l'association en était exemptée auparavant.

 

Nous avons tenté des réclamations : courrier au contrôleur ; courrier à l'inspectrice ; courrier au conciliateur fiscal ; dépôt de dossier auprès du tribunal administratif de Rennes. Toutes nos tentatives ont échoué. Nous avons même tenté un recours auprès du Conseil d'Etat, mais il fallait un avocat qui nous aurait coûté plus cher que la taxe. Nous avons donc renoncé, si bien que le 27 décembre dernier, ce sont 930 € qui nous été prélevés.

 

Pourquoi l'association n'est-elle plus exemptée ? Parce qu'il y a eu une jurisprudence qui considère que l'association est "meublée conformément à sa destination", qu'elle décide librement des heures d'ouverture au public, qu'elle a donc un caractère privé qui ne la dispense pas de la taxe d'habitation d'autant qu'elle ne paie pas la "cotisation foncière des entreprises".

 

 

 

Ci-dessous un extrait publié dans le Journal Officiel du Sénat du 17-11-2022.

Sans méconnaître l'intérêt attaché à leur action, il ne saurait être envisagé d'instituer une exonération totale ou partielle de la taxe d'habitation en faveur des associations à but non lucratif. En effet, il en résulterait une perte de ressources pour les communes et leurs intercommunalités, alors même qu'elles apportent le plus souvent un soutien financier et logistique à ces associations. Pour compenser cette perte de recettes, ces communes et intercommunalités pourraient ainsi être incitées à reporter la pression fiscale sur les autres contribuables locaux. De surcroît, il est rappelé que la vie associative bénéficie d'un soutien financier important au titre des incitations fiscales à la générosité, tant pour les particuliers que pour les entreprises. 

 

Bref, il est clair que nous payons pour les autres, alors que nous ne bénéficions d'aucun soutien, ni financier, ni logistique, contrairement à la majorité des associations lorientaises qui bénéficient, elles, à la fois de locaux et de subventions.

 

III. Un autre souci à l'horizon.

 

Depuis quelques mois, des cabinets et cliniques vétérinaires sont achetés par des groupes financiers dont le seul but est de faire des bénéfices.

 

Ainsi le Cabinet Ker Loën de Quéven a été racheté par le groupe Evidencia ; la Clinique du Dr. Soleilhac à Hennebont et la Clinique de la Découverte à Lorient par le groupe Argos ; la Clinique des Ecoles à Lanester par le groupe Sevetys ... et nous ne savons pas tout.

 

Quelles conséquences pour l'association ?

 

Eh bien, les protocoles de soins et les tarifs sont établis par les dirigeants des groupes en question. Les tarifs sont en hausse et il n'est plus possible de négocier avec les vétérinaires qui sont devenus des salariés (et / ou des actionnaires ?) des groupes concernés, perdant ainsi, nous pouvons le supposer, une partie de leur liberté.

 

IV. Les chats 2023.

 

Les chats 2022 avaient été moins nombreux à frapper à notre porte. Malheureusement, en 2023 les choses se sont à nouveau gâtées. Nous avons pris 155 chats en charge (103 en 2022) dont 31 sortis de fourrière (13 en 2022) : 37 femelles (42 en 2022), 45 mâles (20 en 2022), 60 chatons (29 en 2022) et nous avons procédé à 13 euthanasies (12 en 2022), dont 6 tout petits chatons. Dix-sept chats ont été gérés en "chats libres" et ont donc poursuivi leur vie en extérieur, conformément à l'article L211-27 du Code Rural.

 

Vous le constatez, nous avons recueilli le double de chatons. Pourquoi ? Eh bien, comme toujours à cause d'une personne complètement irresponsable qui, faute d'avoir fait stériliser ses 2 ou 3 chats du départ, s'est retrouvée avec 24 chats et chatons en juin dernier : 16 chatons et 8 adultes !!! Et elle a pris contact avec l'association 10 jours avant son déménagement vers un lieu plus petit dans lequel elle ne pouvait ou ne voulait emporter aucun chat. Il nous a été très difficile de gérer tout ce petit monde en l'espace d'une semaine.

 

 

 

Il y a eu 115 adoptions (74 en 2022) : 55 adultes (44 en 2022) et 60 chatons (30 en 2022). Il restait 7 adultes dans nos locaux le 31 décembre.

 

Cela a coûté 9182,17 € de frais vétérinaires, 1432,81 € de croquettes et litière, 389,55 € de parapharmacie.

 

Le financement est assuré principalement par les forfaits-adoptions, la vente de notre calendrier et surtout par vos dons : MERCI de nous rester fidèles.

 

V. Le Conseil d'Administration.

 

M-J. Jaffré, présidente ; F. Defassiaux, secrétaire ; J-M Guilloux, trésorier ; F. Caugant, membre complémentaire.

 


Compte-rendu de l'A G du 4 février 2023.

L'an dernier nous vous en parlions déjà ...

Comme souhaité par M. Charrier, ex-délégué à la condition animale, le jardin du souvenir a vu le jour. Il s'agit, d' "un espace accessible, un lieu de balade de près de 1000 m². Avec des empreintes d'animaux (qui peuvent être faites chez un vétérinaire), des urnes, que les particuliers pourront venir déposer, ou encore des plaques commémoratives" (Extrait de l'interview de M. Charrier. Ouest-France du 24 novembre dernier), ce pour un budget de l'ordre de 50000 €.

Ce jardin du souvenir profitera à 23 animaux décédés, animaux de particuliers, pour une durée de 2 ans, contre 100 € pour une dalle et 40 € pour une urne. Voir article joint.

Nous octroyer 1000 € pour contribuer à des stérilisations de chats bien vivants et freiner ainsi la prolifération, et donc les abandons, n'aurait-il pas été au moins aussi judicieux ? Nous rappelons que nous avions fait cette demande, en 2020, sur l'insistance de M. Charrier lui-même.

 M. Charrier a démissionné de sa fonction de délégué à la condition animale au bout de 2 ans. Il est remplacé par Mme Fanny Grall qui, lors de sa nomination, n'a pas manifesté le désir de nous rencontrer.

La Ville fait beaucoup pour de nombreuses associations qui bénéficient à la fois de locaux et de subventions, qui vont être aidées pour leur déménagement de la Cité Allende vers les collèges désaffectés. 150 000 € sont prévus pour ça. Mais notre association ne bénéficie ni de local ni de subvention. En fait, pendant 5 années, nous avons perçu 200 €, ce qui nous permettait de faire stériliser 2 chattes, alors que depuis 2007, l'association a géré 742 chats lorientais. Mais, auparavant, lorsque l'association organisait un Troc&Puces Quai des Indes, la Ville nous versait autour de 75 € de subvention, tout en nous facturant plus de 300 € pour l'occupation de l'espace public, faisant ainsi du bénéfice sur notre dos.

La Ville fait aussi beaucoup pour les chiens des particuliers : canisites, sachets à crottes à disposition (environ 90 000 € par an).

Il y a quelques mois nous informions la plupart d'entre vous ...

... que notre propriétaire actuel nous avait donné congé le 1er octobre dernier pour un départ à la fin de notre bail, en avril prochain.

Afin de tenter de trouver un nouvel hébergement pour les chats en détresse, nous avons expédié 100 courriers à nos donateurs et sympathisants, 250 mails à nos contacts, rencontré les déléguées aux associations et à la condition animale le 29 novembre.

Nous n'avions pas beaucoup d'espoir et pourtant le miracle a eu lieu : Mme Pogam, déléguée aux associations, a entendu notre appel à l'aide et sa fonction lui a permis de nous mettre en relation avec une possible nouvelle location.

Deux visites ont eu lieu, des accords ont été trouvés et seront signés dans les prochains jours. Nous y serons moins bien qu'actuellement et ce sera un peu plus cher, mais il n'est pas possible de jouer les difficiles.

Nous sommes reconnaissantes envers vers Mme Pogam, d'autant que c'est la 1ère fois, en 26 ans d'existence, que la Ville nous vient en aide concrètement.

 Par contre, la responsable de la fourrière au sein de LorientAgglomération n'a pas répondu à notre mail. Pourtant, nous estimons qu'elle est concernée par l'avenir de l'association. En effet, quel intérêt de mettre en place une fourrière animale s'il n'y a pas possibilité d'en sortir les animaux ?

 

Les chats 2022 ...

... ont été moins nombreux à frapper à notre porte. Nous avons pris 103 chats en charge : 42 femelles, 20  mâles, 29 chatons et nous avons procédé à 12 euthanasies pour raisons sanitaires, comme toujours. Onze chats ont été gérés en "chats libres" et ont donc poursuivi leur vie en extérieur, conformément à l'article L211-27 du Code Rural.

Nous avons surtout eu moins de chatons. Pourquoi ?

Eh bien, d'une part, nous n'avons plus qu'une famille d'accueil et, d'autre part, il se pourrait qu'il y ait tout de même moins de naissances ?

 44 adultes et 30 chatons ont été adoptés, dont 1 comptabilisé fin décembre 2021, mais adopté en janvier 2022. Par ailleurs, une des adultes adoptées, TALYA, nous est revenue. Sa photo et son descriptif sont joints à ce compte-rendu.

Il restait 1 adulte au local le 31 décembre 2022, Plume, et 1 en famille d'accueil, Maya, chatte qui ne se laisse pas approcher et qui, de surcroît est malpropre.

Cela a coûté 6937,57 € de frais vétérinaires, 1108,07 € de croquettes et litière, 549,62 € de parapharmacie.

Ce ne sont bien sûr pas les seules dépenses, puisqu'il y a aussi loyers et charges diverses qui ont été brusquement très accentuées par le fait que le FISC nous a réclamé la taxe d'habitation : 868 €.

Nous avons tenté des réclamations, ce qui ne dispense pas de payer la taxe, réclamations qui ont échoué.

Nous nous sommes donc tournées vers la conciliateur fiscal, faisant valoir que, pour l'hébergement précédent, l'association était exemptée et que les SPA sont exemptées elles aussi. A ce jour, il n'y a pas eu de retour.

Tout cela pour vous dire que nous ne vivons que grâce aux chèques réguliers de nos généreux donateurs que nous remercions très sincèrement.

Le Conseil d'Administration ...

 ... persiste et signe malgré bien des obstacles.

M-J. Jaffré, présidente ; F. Defassiaux, secrétaire ; J-M Guilloux, trésorier ; V. Herduin et F. Caugant, membres complémentaires.

 ... sans oublier les bénévoles dévouées qui interviennent chaque jour auprès des chats.


Compte-rendu de notre Assemblée Générale du 5 février 2022.

 

Communication et information.

Rien de particulier concernant celle de l'association qui se fait toujours via le site, et surtout via la page Facebook, désormais suivie par 3769 abonnés.

Par contre, nous sommes régulièrement confrontées à un manque total de communication et d'information au sein des municipalités.

A Nostang, le 1er adjoint ignorait que sa commune a un contrat avec la SACPA(Société qui a le rôle de fourrière). Une rencontre avec le maire a eu lieu le 2 août, afin de tenter d'éclaircir les obligations de chacun.

A Belz, le policier municipal et sa collègue, en place pour l'été, ignorent la législation.

A Lanester, la personne à l'accueil ignore le fonctionnement de la fourrière de LorientAgglo.

A Plouhinec, à l'accueil une nouvelle employée ignore tout. Le jeudi 14 octobre 2021, une élue de Plouhinec demande une intervention de l'association : elle aussi ignore donc que sa commune, dont elle est une élue, a un contrat avec la SACPA.

Il en est de même à Locoal-Mendon, à Pluvigner. Un courrier a été adressé à Pluvigner en mai et à Locoal-Mendon en août.

A Merlevenez, maintenant la personne à l'accueil a fini par savoir ou comprendre que la commune a un contrat avec la SACPA, mais elle dit aux personnes qui l'appellent que les chats seront systématiquement euthanasiés, ce qui est complètement faux.

 A Lorient, beaucoup de publications : M. le Maire et M. Charrier, conseiller municipal délégué à la condition animale, se sont exprimés dans Ouest-France en février ; il y a eu plusieurs publications dans différents LorientMag (en mars, en mai, en juin, en septembre, en octobre, en novembre) où notre association n'est jamais mentionnée ; une page a été créée sur le site de la ville. Tous ces supports de communication donnent un numéro de téléphone et une adresse mail à contacter, pour obtenir des renseignements concernant la condition animale et la prise en charge des chats et chiens errants.

Cela fonctionne plus ou moins bien et nous dirions plutôt assez mal pour avoir été témoins de situations restées sans suite.

Samedi 4 septembre au matin : quelqu'un dépose un chat chez un vétérinaire de Lorient. Alors que LorientAgglo a publié que la prise en charge doit se faire par les pompiers, la gendarmerie ou la police, ce en dehors des heures d'ouverture de la mairie, les pompiers refusent d'agir et donnent le numéro direct de la SACPA. La gendarmerie fait la même chose, renvoie vers la SPA !!!!! et raccroche au nez.

Lors d'un week-end, toujours en septembre, l'élu de Lorient d'astreinte appelle le vétérinaire de garde pour un chat blessé, complètement ignorant de la procédure.

Bref, il semblerait qu'à Lorient, un certain nombre de personnes concernées ne connaît pas la procédure.

Pourtant, il arrive que ça fonctionne : une personne contacte l'association à 12h54 pour un chat en mauvais état, dimanche 17 octobre ; à 13h41 l'association lui donne la marche à suivre ;  à 15h45 les pompiers sont venus prendre ce pauvre chat.

Toujours à Lorient, mais dans un autre registre.

En 2020, à la demande insistante du délégué à la condition animale, nous avions sollicité non pas une subvention de fonctionnement, mais une enveloppe pour un projet spécifique : nous demandions 1000 € pour pouvoir contribuer à la stérilisation de chats de quelques particuliers n'ayant pas les moyens financiers nécessaires, ce en relation avec le CCAS. Une fois de plus nous avons essuyé un refus.

Pourtant, M. Charrier aurait souhaité que nous donnions suite à l'offre du Ministère de l'Agriculture qui, depuis le confinement, vient désormais en aide aux associations de protection animale en finançant du matériel de capture notamment. Mais il faut bien sûr remplir un dossier très conséquent. Ils ne paient que 50 % des stérilisations et aux bénévoles de faire tout le travail c'est-à-dire poser les trappes de capture, les surveiller, porter les chats chez un vétérinaire auprès duquel il aura fallu prendre rendez-vous auparavant, sortir le chat de chez le vétérinaire après sa stérilisation et aller le relâcher sur son lieu de vie, conformément à l'article L211-27 du Code Rural. Nous continuerons donc à fonctionner librement, car nous ne les avons pas attendus, ni pour acheter notre matériel ni pour régler nos frais vétérinaires.

En octobre, M. Charrier a organisé un week-end de conférences sur la condition animale. Nous avons refusé d'y participer, préférant l'action aux discours.

Un autre de ses projets : l'aménagement d'un jardin du souvenir qui serait, "un espace accessible, un lieu de balade de près de 1000 m². Avec des empreintes d'animaux (qui peuvent être faites chez un vétérinaire), des urnes, que les particuliers pourraient venir déposer, ou encore des plaques commémoratives" (Extrait de l'interview de M. Charrier. Ouest-France du 24 novembre dernier), ce pour un budget déjà voté de l'ordre de 50000 €.

Nous octroyer 1000 € pour contribuer à des stérilisations de chats bien vivants et freiner ainsi la prolifération et donc les abandons, n'aurait-il pas été au moins aussi judicieux ?

Comme nous, chacun appréciera ... et comprendra sans doute que nous souhaitons garder nos distances vis-à-vis d'une ville qui n'a que faire de nos actions. Pourtant, en 2019 nous avons pris 30 chats lorientais en charge, 33 en 2020 et encore 28 en 2021, pour ne citer que ces 3 dernières années.

Par ailleurs, vous verrez certainement ici ou là, d'ailleurs l'avez-vous peut-être déjà vu, notamment dans le  Ouest-France du 11 janvier dernier : "La mairie de Lorient lance plusieurs campagnes de capture et de stérilisation des chats dits "libres". Les animaux identifiés seront relâchés sur leur lieu de capture". Cela est certes positif. Mais qui va assurer les captures ? Qui va porter les chats chez les vétérinaires ? Qui va les en sortir pour aller les relâcher ? Eh bien, pas la mairie, mais l'association Ker Kaz'h et la SPA dit l'article, tandis qu'une publication sur internet dit ceci : " Le dispositif "chats libres" est reconduit cette année,en lien avec la SPA mais surtout l'association Ker Kaz'h, chargée de gérer les opérations de capture. Jusqu'en juin, les bénévoles de l'association interviendront à la demande des habitants lorsque des chats errants sont repérés" explique Thierry Charrier, conseiller délégué à la condition animale." Autres questions essentielles : qui paiera les 50 % des stérilisations non assurées par le ministère ? Qui paiera les identifications ? Les chats seront-ils testés au préalable ou seront-ils relâchés même s'ils sont porteurs des virus FIV (sida félin) et / ou FELV (leucose féline) ?

La fourrière.

Nous poursuivons notre partenariat pour 2022, bien que nous désapprouvions un certain nombre de choses.

Alors que la majorité des gens pensent encore que fourrière = euthanasies systématiques, nous regrettons que désormais les dirigeants de la SACPA aient peur d'euthanasier, ce pour avoir de belles statistiques sans doute et, comme la Ville de Lorient, préserver une belle vitrine. Or, il y a des situations qui exigent l'euthanasie. Récemment ils nous ont confié une chatte dans un état tel qu'elle était agonisante lors du passage de la bénévole de service, dès le lendemain de son arrivée à l'association. Résultat : c'est l'association qui a dû la faire euthanasier. Et cela signifie que cette chatte a passé 10 jours dans leurs locaux, sans soins, en train de mourir à petit feu.

Ils nous ont aussi confié un chaton avec fracture du bassin non traitée et une chatonne qui avait un soi-disant abcès qui s'est avéré être une hernie inguinale.

Un courriel a été envoyé au responsable local ainsi qu'au responsable régional, pour leur faire part de notre désapprobation : aucun retour !!!

Nous avons également eu l'occasion de constater qu'ils n'euthanasient pas les chatons qui viennent de naître, faisant donc ainsi de l'élevage et contribuant à la surpopulation féline.

Les autres structures du secteur ou d'ailleurs.

Il y a de plus en plus de créations d'associations de protection animale, notamment pour les chats. Pourquoi ? Souvent parce que les personnes qui les créent, des jeunes femmes pour la plupart, estiment que les structures existantes n'en font pas suffisamment et / ou euthanasient trop. Mais assez rapidement elles sont confrontées à la réalité du terrain et à ses difficultés. Une de leurs 1ères difficultés semble être la trésorerie, car créer une association c'est relativement simple, trouver le financement est plus compliqué. En conséquence, elles ouvrent régulièrement des cagnottes en ligne, au fur et à mesure de leurs besoins. Mais est-ce viable à long terme ?

La multiplication des associations, ajoutée au fait que de plus en plus de particuliers font stériliser leurs chats, a pour conséquence des difficultés à obtenir des rendez-vous rapides pour les stérilisations. Nous en sommes à souhaiter l'ouverture de nouveaux cabinets vétérinaires, d'autant que les baby-boomers partis en retraite ne sont pas remplacés.

Bien sûr, il y a toujours la SPA qui, elle, a pignon sur rue mais qui, pourtant, n'en fait pas autant que nous, concernant les chats.

Et il y a la SPA parisienne, riche à millions d'euros qui a osé, l'été dernier, nous demander des dons via deux mails (à votre disposition) auxquels nous avons répondu pour leur faire part de notre indignation. Nous n'avons évidemment pas eu de retour. La SPA de Quimper nous a également sollicitées pour financer du biberonnage notamment.

La Législation.

Quelques avancées, mais, hélas, rien de révolutionnaire puisque nulle part n'apparaît l'obligation de stériliser.

L'article L211-27 a simplement été complété ainsi : "Dans les mairies et les établissements de soins vétérinaires, une signalisation apparente présente l'intérêt de la stérilisation des animaux domestiques en termes de santé, de bien-être animal et de préservation de la biodiversité."

Pour limiter les achats impulsifs et prévenir les abandons, le texte impose aux futurs primo-propriétaires d'un chat ou d'un chien ou d'autres animaux de compagnie de signer un "certificat d'engagement et de connaissance". Un délai de réflexion de 7 jours est imposé entre la délivrance de ce nouveau certificat et l'achat ou le don de l'animal.

Toujours pour lutter contre les abandons, les parlementaires ont voté par amendements :

l'interdiction de la vente des chiens et chats en animalerie à partir de 2024. Des chiens et chats abandonnés pourront être présentés à l'adoption dans les animaleries, en partenariat avec les refuges. Les animaleries ne pourront plus montrer des animaux en vitrine donnant sur la rue ;

l'interdiction des offres de cession sur internet des animaux de compagnie, avec une dérogation possible sous plusieurs conditions : les sites devront créer une rubrique dédiée, contrôler et labelliser chaque annonce. Art. L. 215-15 : "Est puni de 7 500 euros d’amende le fait de ne pas mettre en œuvre le système de contrôle préalable mentionné à l’article L. 214-8-2".

La vente en ligne est permise pour les éleveurs et les animaleries ;

l'interdiction de la vente ou du don d'un animal de compagnie aux mineurs, sans accord de leurs parents ;

l'identification obligatoire de tous les chats et les chiens domestiques (actuellement seuls les chiens nés après le 6 janvier 1999 et les chats nés après le 1er janvier 2012 sont concernés) ;    

un statut pour les associations de protection d'animaux sans refuge et les familles d’accueil d’animaux abandonnés.                                                                      

Les dispositions sur les fourrières sont revues. Les communes pourront confier cette mission à des associations disposant d’un refuge. L'obligation pour le maire de faire stériliser les chats sauvages sur sa commune, prévue par le texte initial, a été remplacée par une expérimentation sur cinq ans d'une action coordonnée contre la prolifération de chats errants par l'État et les collectivités locales volontaires.

Une sensibilisation concernant les animaux de compagnie est introduite au sein du service national universel (SNU) et dans l'enseignement d'éducation morale et civique à l'école.

Est puni de l'amende prévue pour les contraventions de la 4e classe (de 450 à 750 €), le fait :

De céder un animal mentionné à l'article L. 212-10 sans procéder à l'identification obligatoire prévue par l'article D. 212-63 ;

De vendre ou donner un animal mentionné à l'article D. 212-63 sans respecter les formalités prévues au paragraphe 2 de l'article D. 212-68 ;

De détenir un chien ou un chat né après le 1er janvier 2012 non identifié, en méconnaissance des conditions prévues à l'article L. 212-10 et des dispositions prises pour son application.

Tout cela serait très bien si ...

Comment croire que les particuliers-distributeurs de chatons vont faire signer un "certificat d'engagement et de connaissance" et imposer un délai de réflexion de 7 jours avant de confier le chaton à ses adoptants ?

Pourquoi feraient-ils désormais identifier leurs chatons avant de les donner puisqu'il n'est pas fait mention d'un éventuel contrôle ?

Certes, l' Article. L. 212-12-1 dit ceci : " Dans les établissements de soins vétérinaires, une signalisation apparente rappelle les obligations d’identification des animaux mentionnées au présent chapitre. »

Certes, l'Article L.212-13 dit que "Les policiers municipaux et les gardes champêtres ont qualité pour rechercher et constater les infractions à l’article L. 212-10 et aux décrets et arrêtés pris pour son application, dans les limites des circonscriptions où ils sont affectés."

Le feront-ils, maintenant qu'ils sont officiellement autorisés ? Encore faudrait-il qu'ils connaissent la loi !

Comment croire que les sites vont désormais appliquer la loi en vérifiant chaque annonce ? Craindront-ils vraiment l'amende de 7500 € ?

Bref ! Tout cela est bien joli sur le papier. Nous verrons dans les faits ... mais nous sommes très sceptiques.

Nos actions.

En 2021 nous avons pris 129 chats en charge : 42 femelles, 33  mâles, 42 chatons et nous avons procédé à 12 euthanasies pour raisons sanitaires, comme toujours.

71 adultes et 38 chatons ont été adoptés. 4 des 42 chatons ont été adoptés sous le statut d'adultes parce qu'ils avaient dépassé 4 mois.

Il y a eu onze chats libres relâchés, il restait 7 adultes au local le 31 décembre 2021 et 2 en familles d'accueil.

Cela nous a coûté 11088,79 € de frais vétérinaires, 426,93 € de pharmacie et parapharmacie, 1820,01 € de nourriture et litière, auxquels s'ajoutent les frais de fonctionnement bien sûr (5674,90 €) à commencer par le loyer du local...

Nous devons, de temps en temps, faire face à des frais vétérinaires inattendus, c'est-à-dire des frais autres que ceux engendrés par les tests, la stérilisation et l'identification. Ainsi, des analyses de sang sont parfois nécessaires et, la plupart du temps, elles sont  assorties d'un traitement médicamenteux. Nous avons également sortie de fourrière, une jeune chatte qui avait une fracture à la patte : elle a donc dû être opérée par un vétérinaire orthopédiste. Nous avons aussi recueilli un chat qui souffrait d'entropions : enroulement des paupières qui provoque, a minima, une gêne, et qui empêche le chat de voir. Nous l'avons présenté à un ophtalmologue qui l'a opéré des 2 yeux.

Les finances de l'association restent positives malgré ces aléa, principalement grâce aux frais d'adoption versés par les adoptants (9906 €) et surtout grâce aux dons de nos fidèles donateurs (14380 €) dont vous faites partie.

Par conséquent, nous n'augmenterons pas le forfait adoption qui restera donc de 100 € pour un adulte et 110 € pour un chaton.

Nous n'augmenterons pas non plus la participation demandée pour la stérilisation des chats libres : 25 € pour un mâle, 35 € pour une femelle et 45 € pour une femelle gestante.

Le Conseil d'Administration.

Il reste inchangé : M-J. Jaffré, présidente ; F. Defassiaux, secrétaire ; J-M Guilloux, trésorier ; V. Herduin et F. Caugant, membres complémentaires.


Compte-rendu de nos actions 2020.

 La situation sanitaire ne nous ayant pas permis la tenue de l'Assemblée Générale, veuillez cependant trouver ci-dessous, le bilan des actions menées par l'association, en 2020.

 Nous vous en souhaitons bonne lecture.

 Hommage à Madame Champion.

 Samedi 6 juin 2020, Paulette Champion, présidente-fondatrice de l'association, est décédée.

 Il y a 25 ans, aidée par une poignée de bénévoles et soutenue par quelques vétérinaires, Paulette créait l'association "Chats Libres" de Lorient, dans le but de soulager la misère des chats errants et freiner leur reproduction, grâce à la stérilisation, afin de limiter la prolifération.

 Fin 1996 / début 1997, concernant la détresse animale, notamment celle des chats, censés toujours savoir se débrouiller, les débuts de l'association n'ont pas dû être une mince affaire, les mentalités de l'époque étant moins favorables qu'elles ne sont aujourd'hui, concernant la protection animale.

 Après 10 années de travail et la possibilité d'héberger les chats en attente d'adoption au centre ville, grâce aux dons de particuliers sensibilisés à leur devenir et aux bénéfices générés par le "Troc et Puces" du quai des Indes, Paulette s'est retirée de l'association. Elle a cependant continué à oeuvrer, à titre personnel, dans son quartier. Bon nombre de Lorientais se souviendront d'elle promenant aussi des chiens et toujours prête à donner des conseils aux personnes qui la sollicitaient pour un souci avec leur animal.

 Aujourd'hui Paulette n'est plus, mais son oeuvre perdure grâce au dévouement de 17 bénévoles. Non seulement elle perdure, mais elle a essaimé puisque depuis quelques années sont apparus les "Chats Libres" de Groix puis les "Chats Libres" de Berné, sans parler d'autres structures qui portent un autre nom.

 C'est donc avec grand respect que les "Chats Libres" de Lorient rendent hommage à Paulette aujourd'hui.

 Lorient innove ...

 En effet, sauf erreur de notre part, c'est du jamais vu : il y a désormais, au sein de la municipalité, un délégué à la condition animale, en la personne de Monsieur Thierry Charrier.

 Nous l'avons rencontré. Nous avons aussi échangé avec lui par mail et par courrier. Conformément à nos souhaits, il entend agir auprès de la ville concernant, entre autres, la communication et l'application de l'article L211-27 du Code Rural.

 Ledit article prône la stérilisation des chats inadoptables, faute d'avoir été sociabilisés. Il faut en effet rappeler qu'un chaton qui n'a pas été manipulé dès l'âge de 3 semaines aura un comportement de "petit sauvageon" vis-à-vis des humains.

 Comme nous, Monsieur Charrier est conscient que sa tâche est immense et que les mentalités vont devoir évoluer concernant les chats libres en particulier, destinés à rester sur leur lieu de vie. Donc pas question de s'en débarrasser comme on l'entend si souvent.

 ... Le gouvernement aussi.

 En effet, pour la 1ère fois, le ministère de l'agriculture a demandé à un député, Monsieur Dombreval, vétérinaire, de rédiger un rapport, assorti de propositions, sur la condition animale.

 En voici quelques aspects

1. Renforcement du portage politique de la protection animale par le Gouvernement : les politiques publiques en faveur de la condition animale seront incarnées par la nomination d’un défenseur des droits des animaux, idée proposée par Robert Badinter, d’un secrétaire d’État ou d’un délégué interministériel.

2. Création d’un portail internet national dédié à la protection animale et rassemblant toutes les informations mises à jour indispensables aux futurs acquéreurs, possesseurs, associations, forces de l’ordre, magistrats, procureurs et d’un numéro vert de la protection animale dédié au signalement d’actes de maltraitance.

3. Création de la « Fondation pour la protection des chevaux » destinée notamment à la construction de centres de repos pour les équidés âgés, abandonnés ou maltraités.

4. Création d’un « Fonds National pour la Protection Animale », abondé par des partenaires publics et privés et destiné notamment à soutenir les actions en faveur des chiens et des chats et particulièrement les petites associations gestionnaires de refuges pour animaux abandonnés ou maltraités.

5. Attestation de connaissances minimales obligatoire pour détenir un chien ou un chat et d’un certificat de capacité pour la détention d’un équidé.

6. Interdiction de la vente de chiens et de chats en animalerie, foires et expositions, et sur les sites internet généralistes.

7. Augmentation du nombre de chiens et de chats identifiés en renforçant le pouvoir des vétérinaires et en réglementant le tarif de l’identification qui est un des obstacles à sa démocratisation.

8. Maîtrise de la population féline par la stérilisation obligatoire des chats libres et des animaux non destinés à la reproduction.
9. Réglementation des élevages professionnels et amateurs de chiens et de chats qui devront proposer des chiots et des chatons socialisés

10. Création d’un vice rédhibitoire sur le critère du comportement.

11. Réforme de la loi de 1999 sur les chiens dits dangereux : fin de la catégorisation sur des critères morphologiques, création d’une catégorisation sur des bases comportementales.

12. Renforcement des sanctions et de la répression pour maltraitance animale avec la mise en place des amendes forfaitaires pour défaut de soin, et la création d’un fichier national des « interdits de détenir ».

 

Le rapport comporte 312 pages qui détaillent chacun de ces 10 points. Il est consultable dans son intégralité sur internet. Il est bien sûr intéressant. Reste à espérer qu'il ne finira pas au fond d'un tiroir, comme tant d'autres avant lui. Reste à espérer aussi, que certains points seront rapidement mis en oeuvre, le numéro 8 notamment.

 Nul n'est censé ignorer la loi.

 Et pourtant ...

Le 23 juillet 2020, nous avons reçu un mail que voici, tel quel, envoyé par une employée de la sous-préfecture de Pontivy.

"M.Boulouard maire de Melrand nous alertés sur la situationd'un habitantede sa commune, présentant une fragilité psychologique et ne maîtrisant pas la reproduction de ses chats (une cinquantaine), provocant des nuisances au voisinage.
Votre association est-elle en mesure d'apporter une aide à la commune, qui va devoir prendre des mesures radicales quant à cette prolifération incontrôlable?"

 

Voici notre réponse :

 Bonjour Madame.

 Votre message, très surprenant, et c'est un euphémisme, nous inspire de nombreuses interrogations.

 Comment est-il possible que la commune de Melrand, son maire, ses adjoints, dont plusieurs sont en charge de, je cite, "Action Sociale", "CCAS", "Vie citoyenne", "Famille, solidarité", ait permis cela ? d'autant que M. Boulouard est élu depuis 2014 !

 Comment se fait-il que cette personne, "présentant une fragilité psychologique", n'ait pas été suivie ? Et, si elle l'a été, pourquoi attendre qu'il y ait 50 chats pour réagir ?

 N'a-t-elle aucune famille ? Qui serait prioritaire pour gérer les chats.

 Ensuite, c'est tout de même la 1ère fois qu'on nous demande "d'apporter une aide à une commune". En effet, habituellement, ce sont les communes qui nous apportent une aide. Ceci est l'occasion de rappeler, que l'errance animale et c'est bien de cela qu'il s'agit ici, puisque les 50 chats traînent forcément dans le voisinage, est de la responsabilité du maire : articles L211-22 et L211-24 du Code Rural. Article R211-12. En tant qu'employée à la Sous-Préfecture, nous supposons que vous les connaissez. (Les articles ont été joints à la réponse)

 En ce qui concerne "les mesures radicales", pensez-vous trouver un ou des vétérinaire(s) qui accepte(nt) d'euthanasier 50 chats bien portants ? Si votre message était publié sur les réseaux sociaux, il ferait certainement le buzz.

 Ceci étant, nos petits moyens ne nous permettent d'accueillir que 3 bêtes, 3 femelles, à condition 1) qu'elles soient parfaitement sociables = qu'elles se laissent prendre facilement, qu'elles se laissent caresser, qu'elles apprécient le contact avec l'humain ; 2) que quelqu'un vienne nous les déposer (un des élus par exemple) ; 3) que l'association reçoive 10 € par chatte, ce qui est bien peu par rapport aux frais vétérinaires que 3 chattes représentent.

Mais, vous pouvez aussi, si ce n'est déjà fait, contacter la SPA de Pontivy, plus proche de Melrand tout de même, et vous trouverez d'autres structures en cliquant ici   https://www.secondechance.org/

 Merci de transférer cette réponse à Monsieur Boulouard.

 Bonne journée ! Pour le Conseil d'Administration, Mme. Jaffré, présidente de l'association.

 

Il n'y a eu aucune suite : nous supposons que demander que 3 chattes nous soient déposées, accompagnées de 30 € était trop demander !!!

 Le 31 juillet, nous avons reçu le même genre de message de la police municipale de Noyal-Pontivy, pour environ 14 chats. Le 7 août, le même genre de message de l'Association MSA Tutelles, pour 16 chats à Riantec, si bien qu'en quinze jours l'association était censée gérer 80 chats !!!

 Ces 2 messages ont, eux aussi, été suivis de réponses du même type, ont, eux aussi, reçu la même proposition et sont, eux aussi, restés sans suite. Bien sûr, il y en a eu d'autres par le passé ... et il y en aura d'autres dans le futur.

Dans le même registre :

En fait, l'association sert de standard aux différentes mairies qui sont censées informer leurs administrés de la démarche à suivre concernant un chat (ou un chien d'ailleurs) trouvé errant. C'est pourquoi, avec l'aide de Monsieur Thierry Charrier, nous essayons d'obtenir qu'une page du site de la ville de Lorient soit spécialement dédiée à cette information qui est obligatoire (Article R211-12 du Code Rural).

 C'est pourquoi suite à une rencontre avec Madame La Maire de Plouhinec et des échanges avec la mairie de Nostang, il y a désormais quelques informations sur les sites de ces 2 communes.

Mais il y a autre chose : dans certaines mairies le personnel, et même le maire, ne connaissent même pas le règlement de la fourrière. Ainsi, l'association a fourni des informations à la mairie de Merlevenez dont le personnel semblait ignorer que la commune a un contrat avec la SACPA et a envoyé un courrier au maire de Lanester concernant le règlement de la fourrière. Et ne parlons pas des très nombreuses communes qui n'ont aucune structure alors que c'est obligatoire depuis fort longtemps. (Article L211-24)

 Notre routine

Malgré toutes ces lacunes, notre équipe de 17 bénévoles continue d'agir, au quotidien, 365 jours par an, dimanches et jours fériés inclus.

Hygiène, nourrissage, soins, allers et retours chez les vétérinaires, allers et retours à la fourrière, accueil des chatons, des mal en point, des pas sociables et on en oublie ... car quand on aime on ne compte pas. Pourtant, en 2020, notre présidente a compté : ce sont 46 chats et chatons qui ont transité par son domicile. C'est compliqué.

Et sur les 66 chatons récupérés en 2020 (34 en 2019), combien ont transité chez Elodie, chez Fabienne, chez Hélène ... C'est compliqué aussi, surtout quand ils n'ont pas été sociabilisés.

 Notre bilan.

 En 2020, l'association a géré 162 chats (123 en 2019) : 96 adultes et 66 chatons donc. Cela a coûté 10412,72 € de frais vétérinaires, 849,38 € de pharmacie, parapharmacie et laboratoire, 1792,94 € de croquettes et de litière ...

 Nous avons sorti 38 chats de fourrière : 19 adultes et 19 chatons. Nous regrettons que depuis janvier 2020, suite à une décision unilatérale de LorientAgglo, semble-t-il, les chats passant par la fourrière soient vaccinés contre la rage, ce qui est parfaitement inutile.

Que sont devenus ces 162 chats ?

 Eh bien, 129 ont été adoptés, 66 chatons et 63 adultes, en très grande partie grâce à notre page FaceBook suivie maintenant par 3387 personnes. (2915 en 2019)

 Il y a eu 15 euthanasies : 10 chats positifs et aussi 5 chatons à la naissance car l'association n'est pas en mesure de faire de l'élevage. Et ce sont 11 chats libres qui ont été stérilisés et remis sur leur lieu de vie.

 

Nos tarifs adoption restent inchangés : forfait de 100 € pour un adulte testé, stérilisé, identifié, parfois vacciné si sorti de fourrière ; forfait de 110 € pour un chaton vacciné si sorti de fourrière, identifié et stérilisé. Cela a rapporté 12450 € à l'association.

Mais si nos finances nous permettent de poursuivre nos actions et de faire face à nos factures c'est aussi grâce à chacun de vous, donateur fidèle, ainsi qu'aux vétérinaires qui sont partenaires de l'association. Nous remercions chacun d'eux, avec un merci particulier au Docteur Guével de Quéven qui vient de prendre sa retraite.

 Le Conseil d'Administration reste inchangé.

 M-J Jaffré (présidente) ; J-M Guilloux (trésorier) ; F. Defassiaux (secrétaire) ; V. Herduin et F. Caugant.